Justement, monsieur le sénateur, je dis que vous n'êtes pas tombé dans la caricature !
Premièrement, bien sûr que nous soutenons le Nutri-score, qui est une question portée par la France. Toutefois, si nous ne sommes que 6 pays européens à le faire, contre l'avis des 21 autres, c'est très sympathique, mais nous ne pouvons pas avancer. N'ayons pas l'arrogance, toute française, de penser parfois que nous avons raison tout seuls, alors que nous sommes minoritaires à l'échelle européenne.
Deuxièmement, nous partageons tous des préoccupations relatives à la santé publique, monsieur Bonhomme, qu'il s'agisse de l'affichage, de la pédagogie ou de l'éducation à l'alimentation, sur lesquelles nous devons continuer de travailler. Mais ce que je tente d'expliquer, monsieur Gay, c'est non pas que je ne veux pas d'un affichage de la nature de la transformation des produits, mais que, si nous le décidions seuls et que nos 26 partenaires n'étaient ainsi pas soumis à la même obligation, seuls les produits français seraient concernés.
Qu'aurons-nous alors gagné ?