Le Gouvernement émet un avis favorable sur ces amendements, pour les raisons invoquées par les sénateurs Gay et Labbé.
Il me semble qu'une évaluation est nécessaire. L'échéance était fixée en 2022 ; nous sommes à la mi-2023. Il ne me semble donc pas inutile de déterminer ce qui a fonctionné.
Par ailleurs, nous savons qu'il y a une montée en puissance. Les programmes alimentaires territoriaux sont un formidable moteur pour déterminer les modes de production et d'organisation, par exemple pour ce qui concerne les cuisines centrales, comme l'a évoqué Mme la rapporteure.
Les questions qui se posent sont les suivantes : dispose-t-on de suffisamment de producteurs et de logistique ? l'organisation, dans les collectivités, est-elle efficace ?
Ce n'est pas parce que nous n'avons pas atteint les objectifs que nous nous étions fixés – il faut bien le reconnaître, et chacun doit prendre sa part, l'État comme les collectivités –, que nous devons reprendre rendez-vous dans trois ans. Nous devons d'abord analyser les causes de cet échec