L'institution d'un haut-commissaire répond au besoin de relais, exprimé à la fois par les agriculteurs et par les organisations professionnelles auprès des pouvoirs publics.
Monsieur le ministre chargé de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, ce haut-commissaire a vocation non pas à concurrencer votre poste, mais plutôt à alerter, à recenser les surtranspositions, à examiner la balance bénéfice-risque, et à être un véritable relais pour les filières.
Par ailleurs, de par les compétences que nous lui avons données, nous souhaitons également qu'il convoque et anime la conférence annuelle de filière, instituée dans le cadre de la loi dite Sapin 2. Nous avons en effet décidé d'octroyer à cette conférence, qui n'a jamais été réunie, des compétences supplémentaires.
Le rôle de ce haut-commissaire sera aussi un rôle d'agrégateur des différents plans que subit l'agriculture, à savoir, notamment, le plan eau, le plan de structuration des filières et le plan Écophyto. Il s'agit de trouver une forme de cohérence entre ces différents plans.
La commission est donc défavorable à ces deux amendements identiques.