Madame la secrétaire d’État, les grands événements sportifs internationaux qui ont lieu en France sont utiles au rayonnement et à l’économie du pays.
Ce sont aussi des motifs d’engagement de nos territoires, par les ressources qu’ils mobilisent, par l’accueil qu’ils proposent et par l’engouement qu’ils suscitent, voire les vocations et les désirs de pratique qu’ils révèlent.
Permettez-moi, à quelques poignées de semaines des jeux Olympiques de 2024, de rappeler notre projet de sport pour tous, dans tous les territoires de l’Hexagone. Les compétitions sont organisées dans une dizaine de villes. Le reste du territoire est donc plus éloigné de ces grands moments de fête populaire. Aussi, il faut accompagner son développement de façon soutenue, ce qui passe par la réhabilitation de gymnases affectés aux collèges, par exemple. Il faut surtout éviter la désillusion d’un événement sportif qui aurait pu permettre la création de nouveaux équipements.
L’Agence nationale du sport (ANS) intervient dans l’élaboration et le déploiement de programmes d’intervention cohérents avec les objectifs des politiques sportives. Or quels sont les moyens, les actions et les aides mobilisés par l’ANS et par la direction des sports en cette période, en faveur des équipements sportifs en milieu rural – en particulier les gymnases situés dans les zones les plus retranchées –, qui, en dehors des sites d’accueil des jeux Olympiques et des équipements au rayonnement large des grandes villes, ne sont pas souvent retenus dans les programmations ?
Est-ce que ces actions seront fondées sur un juste équilibre de l’offre des disciplines et des infrastructures le permettant, dans tous les territoires et départements de métropole et d’outre-mer ?