Je soutiens à mon tour cette précision.
Toutefois – je réponds à M. Roger Karoutchi, dont je ne partage qu’à moitié les propos… –, je ne voudrais pas que l’on ait une vision réductrice du discours de Jacques Chirac. Jusqu’à ce discours, la France refusait de s’excuser pour les crimes d’un État qui ne représentait ni la Nation ni la République. Jacques Chirac a mis un terme au récit selon lequel la République n’aurait pas à s’excuser pour ce qu’elle n’avait pas fait. Il a eu le courage de dire que la France de Vichy était la France, sans chercher à esquiver.
Je soutiens donc l’amendement de M. Ouzoulias. Mais je tenais à rappeler que Jacques Chirac ne s’est pas contenté de pointer la responsabilité du régime de Vichy ; il a également affirmé que nous ne pouvions pas nous exonérer des moments sombres de notre histoire.
Je tiens donc à saluer, plus encore que ceux qui se réclament du chiraquisme, ce qu’a fait Jacques Chirac.