Monsieur le sénateur Didier Marie, nous tenons tout d’abord à souligner l’engagement des élus locaux et de l’ensemble des acteurs du territoire dans la conduite de ce projet de renouvellement urbain aux enjeux importants.
La démarche « quartiers résilients » vise à s’assurer que la mise en œuvre du nouveau programme national de renouvellement urbain, intègre pleinement les enjeux de la résilience, notamment au regard du changement climatique.
Un accompagnement et des formations sont ainsi proposés à chaque porteur de projet et les partenaires des « quartiers résilients » apportent leur expertise dans ce cadre. M. le ministre souligne que l’objectif de la résilience sera mis à l’agenda de toutes les revues de projet, dont le format sera adapté, afin d’identifier les marges d’amélioration et de s’assurer que chaque opération contractualisée prenne bien en compte les enjeux de la résilience.
Par ailleurs, une cinquantaine de quartiers qui présentent les signes de vulnérabilité les plus marqués pourront bénéficier d’un accompagnement renforcé et de crédits du fonds résilience porté par l’ANRU, complétés éventuellement par des soutiens financiers d’autres acteurs, selon la nature des opérations projetées.
Dans ce cadre, une première liste de vingt-cinq quartiers a été récemment retenue, et une seconde le sera à l’automne.
Le projet de renouvellement urbain de la commune de Petit-Quevilly présente un bon niveau d’avancement. Il s’agit prioritairement de poursuivre sa mise en œuvre, afin de respecter les délais d’engagement pour les opérations du NPNRU, soit au plus tard un dépôt des demandes mi-2026, afin que les dotations octroyées soient pleinement mobilisées et produisent leur effet.
Dans cette optique, les services de l’État accompagnent actuellement la commune de Petit-Quevilly sur la dépollution des sols du quartier en vue d’une mobilisation de l’Ademe dans le cadre du fonds vert.