Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, je veux avant tout vous remercier pour l'organisation de ce débat. Ce qui me frappe, depuis un an que j'occupe les fonctions de ministre des armées, c'est que, malheureusement, les questions africaines occupent désormais trop peu de place dans le débat démocratique global.
Dès lors, le présent débat, même s'il est tenu nuitamment, quoiqu'avec une représentation proportionnée de l'ensemble des groupes politiques, nous permet tout de même de les y réinscrire, pour notre opinion publique, pour la presse, mais aussi, on le sait, pour nos partenaires africains, qui regardent évidemment ces débats. §Je le dis et je le pense sincèrement !