Madame la présidente, excusez-moi d’avoir manqué de réactivité au regard des enjeux de la Polynésie.
Monsieur le garde des sceaux, vous l’avez compris, notre collègue Lana Tetuanui considère que l’attractivité des fonctions judiciaires est assez différente suivant la nature des outre-mer concernés et qu’il y a à l’évidence une appétence plus particulière pour la Polynésie, d’où effectivement des délais d’affectation qui peuvent être importants et qui peuvent être suspendus par une nomination, par exemple, à La Réunion ou en Nouvelle-Calédonie, entre autres, avant de revenir en Polynésie.
Cela étant, vous avez bien compris la nature de la question posée par notre collègue : je pense que sa logique, en évoquant tous les outre-mer et en ne visant pas spécifiquement la Polynésie, était justement de ne pas porter atteinte à l’égalité.
Je prends volontiers acte, et j’en rendrai compte à notre collègue, que vous êtes ouvert à une réécriture et que vous êtes bien conscient qu’il y a un sujet spécifique à la Polynésie française. Je pense que notre collègue sera sensible à ce travail de réécriture et se tiendra à votre disposition, ainsi qu’à celles de vos services, pour travailler dans ce sens.
Au regard des explications qui nous ont été présentées, je retire l’amendement, madame la présidente.