Nous avons élargi le test systématique de dépistage néonatal : il permet désormais de détecter et de prendre en charge treize maladies graves de l'enfant.
Nous avons aussi déployé une stratégie sur les 1 000 premiers jours pour créer un lien entre parents et professionnels de santé autour de la santé physique et mentale de l'enfant.
Bien entendu, le travail ne s'arrête pas là. Il doit se mener sur tous les aspects de la santé infantile ; dans cet esprit, j'ai installé des Assises de la pédiatrie et de la santé de l'enfant. Les différents groupes de travail sont à l'œuvre depuis plusieurs mois. Leurs conclusions et propositions nous seront rendues très prochainement avec un ciblage très particulier sur la situation de nos outre-mer.
Dans le cadre de leurs travaux, nous avons déjà pu réaliser des progrès, par exemple, sur les questions liées à la rénovation du métier d'infirmière-puéricultrice pour adapter la formation et l'exercice de la profession aux nouveaux enjeux de la prise en charge de l'enfant.
Sur les maternités – le sujet est souvent mis en parallèle –, loin de toute gestion purement comptable d'un autre temps, je veux créer un nouveau modèle qui non seulement allie suivi périnatal d'avant et d'après la naissance en réduisant le plus possible les distances, mais aussi, et surtout, qui sécurise l'acte d'accouchement sur des plateaux techniques où toutes les compétences sont rassemblées.