En effet, alors qu’il importe que les objectifs relatifs à l’industrie verte figurent dans le Sraddet, vous ne semblez pas vouloir aller au-delà des quelques phrases générales que M. le rapporteur a bien voulu rappeler, monsieur le ministre.
Par l’amendement n° 161, il nous est proposé d’encourager l’élaboration d’une stratégie fine pour les petites et moyennes entreprises. Je pense en particulier aux entreprises qui œuvrent dans le secteur du service logistique.
J’entends parler d’environnement et d’industrie verte, mais dans ma région et mon département, je constate que d’immenses entrepôts de logistique mangent peu à peu le territoire agricole et le territoire tout court. Tout se passe comme si rien n’avait changé depuis dix ou vingt ans et qu’il était naturel d’installer des infrastructures aussi lourdes à proximité des croisements d’autoroutes.
Une véritable réflexion doit être menée en la matière, afin de desservir les entreprises, en particulier sur le dernier kilomètre, d’une manière qui soit moins préjudiciable pour l’environnement. On ne peut continuer à gérer la logistique ainsi – les logisticiens eux-mêmes en sont convaincus.
Je regrette donc vivement que l’on réponde à cette préoccupation aussi juste qu’humaniste, comme toujours, exprimée par Franck Montaugé, par un simple : « Circulez, il n’y a rien à voir. »