J'ai une règle simple : un objectif, un instrument.
L'objectif du CIR, comme son nom l'indique, est de favoriser la recherche et l'innovation en France. Si on lui assigne d'autres objectifs, comme le verdissement de l'économie, on risque de n'en atteindre aucun.
Nous vous proposerons, comme cela a été annoncé lors de la discussion générale, à l'occasion du prochain projet de loi de finances, la création d'un crédit d'impôt vert, qui fera l'objet – je n'en doute pas – d'une discussion animée ici : le crédit d'impôt investissement industries vertes, ou C3IV – un bel acronyme, comme on les aime ! –, qui permettra de flécher une partie des crédits d'impôt vers l'industrie verte.
Le CIR, comme cela a été dit par M. Franck Montaugé, fait partie des très forts critères d'attractivité de la France. Quand Pfizer annonce, lors de Choose France, mettre 500 millions d'euros dans la recherche et le développement dans notre pays, c'est en grande partie grâce au CIR.
Des amendements seront examinés plus tard sur la question des dividendes, j'aurai donc peut-être l'occasion de revenir sur la question. M. Breuiller a dit que nous battions le record du monde des dividendes. Mais à qui bénéficient-ils ? À 3 millions d'actionnaires salariés en France.