Cet amendement tend à réintroduire de la circularité, laquelle est l'alliée de la sobriété et de la décarbonation des processus de fabrication. Il vise à instaurer des objectifs d'incorporation des matières recyclées dans la fabrication de certains produits et matériaux. Les taux restent définis par un décret permettant de mettre en œuvre une véritable politique publique d'incorporation des matières premières recyclées.
Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et la Fédération professionnelle des entreprises du recyclage (Federec), l'incorporation de matières recyclées dans les chaînes de valeur de l'industrie peut réduire les émissions de CO2 de 58 % pour l'acier et de 92 % pour l'aluminium par rapport aux matières premières extraites. Il s'agit donc d'un levier majeur pour accélérer la décarbonation de l'industrie en France et notamment des filières qui sont les plus émettrices de gaz à effet de serre.