J'ai bien entendu les explications qui nous ont été apportées, mais, comme cela a été rappelé, l'ambition de ce texte est de dégager 5 milliards d'euros de financement, soit à peu près ce que rapporterait un ISF climatique.
Dès lors, pourquoi se priver de cette autre source de financement, qui permettrait de doubler la mise, mais aussi et surtout de parvenir à une meilleure acceptabilité sociale ?
Le rapport Pisani-Ferry a suscité de nombreux commentaires. S'il y a bien des constats que nous pouvons tous faire, ce sont les deux suivants : d'une part, des montants colossaux devront être consacrés à la transition écologique, et, d'autre part, cette transition n'est pas uniquement une question de ressources : il s'agit de convaincre les Français que la charge est équitablement répartie. Cet impôt y concourrait largement.