Je trouve l'idée assez intéressante, notamment parce qu'elle rend la communication financière envers les épargnants beaucoup plus accessible. De fait, tout ce que l'on reçoit aujourd'hui est assez illisible, y compris pour des personnes initiées.
Un Nutriscore présente l'avantage d'envoyer une information immédiate sur la qualité du fonds.
Cependant, il me semble que l'on ne dispose pas aujourd'hui de l'ensemble des informations permettant de disposer d'une granularité assez fine pour déterminer les cases. Une fois qu'aura effectivement été mise en place la directive sur la publication d'informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD), qui permettra de savoir ce que chaque entreprise fait au titre des différents items que j'ai cités tout à l'heure, on pourra réinjecter ces informations de l'entreprise dans les fonds où elle figure au titre des actifs.
Nous pourrions donc conserver cette idée, en la travaillant.
Je vous fais tout de même observer que, par exemple, le Nutriscore alimentaire a fait l'objet d'un certain nombre de critiques : il pouvait donner lieu à certaines bizarreries, puisque des produits jugés « mauvais » et classés E ne sont pas pire, si l'on en mange peu, que d'autres, notés C quand on en mange beaucoup.
Certes, l'outil est intéressant, parce qu'il améliore la communication et peut inciter les épargnants à aller vers ces nouveaux produits, mais il faut encore le retravailler.
La commission sollicite donc le retrait de l'amendement. À défaut, elle émettra un avis défavorable.