Nous sommes peu nombreux à avoir vu des véhicules rétrofités. J’ai eu la chance de monter dans un bus rétrofité : cela fonctionne tout à fait correctement.
Ces véhicules permettent un gain environnemental énorme, car la construction d’un véhicule consomme beaucoup d’énergie grise. Si l’on peut le réutiliser grâce au rétrofit, c’est tout bénéfice et pour l’environnement et pour la ville qui va l’acheter. Un bus électrique neuf coûte 600 000 euros au bas mot, contre 150 000 à 200 000 euros pour un bus rétrofité.
Bien évidemment, ses performances seront moindres, notamment en matière d’autonomie, mais sur certaines lignes il rendra de bons et loyaux services.
Il s’agit non pas d’obliger, mais d’inciter fortement à l’acquisition de bus rétrofités. Les entreprises qui se lancent dans le rétrofit ont besoin de lisibilité. Avec des incitations fortes, elles auront l’assurance d’avoir un marché et pourront donc se lancer dans des investissements.