Cela a suscité de nombreux débats, mais, sur ce point, en effet, nous sommes d'accord.
Ensuite, 1, 2 milliard d'euros correspondent à l'une des parts du financement de l'Ukraine – je vous rappelle qu'il en existe trois différentes –, à savoir les prélèvements sur le parc des armées. Ceux-ci donnent lieu à un « recomplètement » par du matériel neuf. En d'autres termes, quand on fournit un AMX-10 RC ou un Crotale, le premier est remplacé par un Jaguar, le second par un VL-Mica. Ce faisant, on a touché au format des armées ; or, même s'ils sont anciens, ces matériels étaient encore dans la cible capacitaire jusqu'en 2030, voire 2035.
Enfin, 6, 2 milliards d'euros sont destinés à deux outils différents : d'une part, le report de charges – on nous a suffisamment reproché de ne pas suffisamment prendre en compte l'inflation pour balayer désormais d'un revers de main l'outil qui, de tout temps, le permet