Je souhaite m'associer aux remarques faites par les auteurs de ces amendements, qui sont d'ailleurs des amendements d'appel.
Je suis d'accord avec l'alinéa 10 de l'article 3, qui dispose, comme l'a rappelé le président Cambon, que « les ressources ne comprennent pas le financement du service national universel […]. » Dès lors, pourquoi est-il écrit que celui-ci « dispose d'un financement ad hoc » ? De quoi s'agit-il ?
J'espère que ces moyens ne seront pas prélevés sur le budget de l'éducation nationale, comme cela a été évoqué. Madame la secrétaire d'État, les propos divers et variés que vous tenez sur ce point dans la presse ne nous rassurent pas du tout, et même nous inquiètent : vous parlez de prendre le SNU sur le temps scolaire, vous dites que les voyages scolaires y seront assimilés, etc. Je ne veux pas opposer les budgets des ministères entre eux, mais, je le répète, faire état de notre inquiétude, et de notre exaspération face à ce passage en force du SNU, sans qu'aucun bilan ait été dressé.