Cet amendement a, de fait, été défendu puisqu'il a le même objet que le précédent – mais sans modifier l'alinéa 4.
Permettez-moi de rappeler pour la clarté des débats les termes de l'alinéa 6 : « À ces effectifs s'ajoutera enfin l'augmentation des effectifs des volontaires de la réserve opérationnelle militaire et du service national universel, portés à 80 000 en 2030 puis à 105 000 au plus tard en 2035. » Même si je sais que certains services de mon ministère ont pu avoir certaines velléités d'inclure le SNU dans la programmation, je le redis devant vous, mesdames, messieurs les sénateurs, et mon engagement est clair : le SNU ne figure pas dans la loi de programmation militaire et il n'y a pas de lien entre ce dernier et les cibles d'augmentation des effectifs de la réserve, sauf si – ça tombe sous le sens, de même que l'eau mouille et le feu brûle –des volontaires du SNU décident de devenir réservistes.
Je défends donc cet amendement farouchement, car s'il n'était pas adopté, le SNU figurerait dans la programmation militaire, ce qui serait contraire à l'objectif, quoi qu'aient pu dire certains services de mon ministère…