Il s'agit là encore d'un amendement d'appel sur le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Je n'ai pas d'opposition de principe à la réalisation de Livres blancs, mais force est aussi de constater que les deux derniers ont été conçus pour donner une légitimité technique à une décision de réduction des crédits militaires. En tout cas, c'est ainsi qu'ils ont été perçus, d'un point de vue « rétinien », au sein du ministère. Il faut tenir compte de cette réalité.
Devons-nous réfléchir à une forme de comitologie à l'avenir qui permettrait de réfléchir tous ensemble ? La réponse est oui. Le sénateur Temal a ainsi ouvert le débat lors de son intervention dans la discussion générale.
Le président Cambon l'a dit : jamais une loi de programmation militaire n'a fait l'objet d'un tel travail de préparation. Le Gouvernement a tenu compte de toutes les contributions des parlementaires et des rapports des commissions, à la différence de ce qui s'était passé lors de la réalisation des derniers Livres blancs, car certains think tanks ou lobbies d'intérêt avaient su se faire davantage entendre que les parlementaires.