Tous les jeunes appelés à la Journée défense et citoyenneté (JDC) se voient dispenser plusieurs heures d'enseignement. Au fil du temps, le contenu de cet enseignement, désormais inférieur à trois heures, s'éloigne de plus en plus du cœur de cible de la JDC. En effet, outre les enseignements initiaux concernant les enjeux liés à la défense nationale au sens large, des modules ont été intégrés au gré des évolutions de la société.
Ainsi, une information consacrée à l'égalité entre les femmes et les hommes, à la lutte contre les préjugés sexistes et à la lutte contre les violences physiques, psychologiques ou sexuelles commises au sein du couple a été intégrée au programme à partir de l'année 2020. Une autre information concernant la prévention des conduites à risques pour la santé avait été insérée à compter de juillet 2016.
Sans bien entendu vouloir minimiser l'importance de ces sujets, il faut souligner que la JDC, au regard de sa durée limitée, ne peut pas servir à tout transmettre. Par conséquent, cet amendement vise à recentrer cette journée sur les priorités suivantes : l'information sur les enjeux de la défense et de la sécurité et sur les métiers accessibles aux jeunes dans ce domaine ; le repérage et l'orientation des jeunes en difficulté, conformément à une volonté exprimée par le législateur en 1997, lors de la suspension de la conscription, de favoriser l'aide à l'insertion ; enfin, la présentation des différentes formes d'engagement que sont notamment le service civique, le volontariat, la réserve ou encore la sécurité civile.
Cette nouvelle rédaction maintient naturellement les tests d'évaluation des apprentissages fondamentaux de la langue française qui préfiguraient déjà au programme de la journée d'appel de préparation à la défense (JAPD).