Monsieur Laurent, monsieur Gontard, j'y insiste, pour le moment, ce sont bien les petites entreprises du secteur de la défense qui subissent un effet d'éviction. Voilà plusieurs années que M. Vaugrenard et moi-même tirons la sonnette d'alarme face aux problèmes de financement que connaissent ces acteurs. Leurs difficultés sont absolument indiscutables.
Nous n'avons pas la prétention d'imposer un dispositif unique. Il peut y avoir plusieurs solutions : ce livret de souveraineté en est une parmi d'autres. Monsieur le ministre, sa mise en œuvre soulève peut-être des difficultés d'ordre technique. Toutefois, on ne peut pas nous opposer à la fois des problèmes techniques à Paris et des problèmes politiques à Bruxelles. Sinon, toute question devient insoluble.
Mes chers collègues, je souhaite que la création de ce livret de souveraineté soit débattue et, à la suite de M. Vaugrenard, j'insiste sur la dimension pédagogique – je dirai même patriotique – de la proposition qui vous est faite.