Cet amendement est défendu.
Je me suis déjà engagé devant la commission à mener une réflexion sur l'avenir de Sentinelle une fois les jeux Olympiques passés.
Ce n'est pas au rapport annexé de fixer les missions que l'on assigne aux armées. Là aussi, si nous défendons le modèle qui est le nôtre depuis le général de Gaulle jusqu'à François Mitterrand, en passant par Emmanuel Macron, il est évident que le rôle de chacun doit être respecté.
Surtout, et, si j'ose dire, malheureusement, l'état de la menace doit commander le degré de projection des forces sur le territoire national au travers de l'opération Sentinelle ; nous en savons tous quelque chose à l'épreuve des faits.
Je tiens à indiquer que les engagements que j'ai pu prendre en commission sont toujours d'actualité. Nous avons vu récemment le rôle de nos armées à Annecy, où un détachement de Sentinelle est intervenu rapidement pour sécuriser les lieux.
J'invite donc le Parlement à la plus grande prudence sur la question de l'opération Sentinelle.