Monsieur le ministre, je pense que vous avez vous-même conscience de la faiblesse de votre réponse.
Il y a deux ans, les alertes étaient déjà nombreuses : rapports de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), de l’Igas, etc. Bien avant, en 2015, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) quittait le conseil d’administration de l’IHU Méditerranée Infection.
Qu’a fait l’université d’Aix-Marseille pour mettre fin à ces dérives ? Rien.
Qu’avez-vous fait, messieurs les ministres ?
Monsieur Véran, alors que vous étiez ministre de la santé, vous n’avez pas répondu à la question écrite que j’avais posée concernant les dérives de l’IHU.
Mme Frédérique Vidal, qui était alors ministre de la recherche, n’a pas non plus répondu à mes questions.
Si l’ensemble des institutions de notre pays et les ministres se sont tus et ont fait preuve de faiblesse, c’est peut-être parce que le chef de l’État est allé couvrir de sa chaleureuse immunité le patron de l’IHU… C’est un dysfonctionnement grave de nos institutions.