Nous entamons l’examen de l’article 2 et, avec lui, de la question des pensions militaires, intégrées à l’Assemblée nationale dans les dépenses de défense prises en compte dans l’objectif de 2 % du PIB. Pourtant, à ce jour, le détail des éléments déclarés nous demeure inconnu.
On pourrait arguer qu’il ne s’agit que de détails et que l’objectif politique, ainsi que le signal adressé à nos alliés, revêtent plus d’importance. Pour notre groupe, il convient toutefois d’éviter de transmettre un message négatif en ergotant sur les dépenses susceptibles d’être comptabilisées, au risque de sembler réduire notre engagement vers l’objectif de 2 %, lequel doit être entendu comme un plancher, non comme un plafond.
Enfin, nous estimons qu’il est primordial de ne pas chercher à différer l’atteinte de cet objectif en le reportant de 2025 à 2027. Le signal que nous enverrons est important pour la Nation, pour nos troupes, pour nos alliés, ainsi que pour nos concurrents. Il ne doit pas être celui d’un recul.