Les armées françaises ne comportent que 16, 5 % de femmes dans leurs rangs, dont seulement 10 % d’officiers généraux, et ce alors que l’actuelle LPM avait fixé un objectif de 15 % de femmes officiers.
Si on entre dans le détail, les femmes représentent 61, 2 % des effectifs du service de santé, 31, 6 % des personnels du commissariat des armées, 23 % des effectifs de l’armée de l’air, 15, 2 % des effectifs de la marine nationale, et seulement 11 % des effectifs de l’armée de terre.
Le plafond de verre et la discrimination qui subsistent ne sont pas acceptables. Il n’existe en effet aucune raison valable de ne pas reconnaître et de ne pas valoriser les compétences, les talents et les perspectives de carrière des femmes, au même titre que ceux de leurs homologues masculins.
En contribuant à ce que les femmes servent dans tous les corps et accèdent à tous les grades, l’armée tirera parti de leur expertise et de leur contribution.
Par ailleurs, le leadership de certaines femmes au sein de l’armée sert de modèle aux générations futures et encourage les jeunes femmes à envisager des carrières militaires et à exercer des postes à responsabilité. Il démontre également que les femmes peuvent occuper des postes de pouvoir et d’autorité au sein de ces institutions.
Nous n’ignorons pas les efforts réalisés sous le ministère de Florence Parly et matérialisés dans l’actuelle LPM, mais ceux-ci demeurent insuffisants.
Notre amendement vise donc à compléter la mesure adoptée en commission, qui prévoit une part de 20 % de femmes parmi les militaires d’active d’ici à 2030, en précisant que l’armée doit se fixer l’objectif d’atteindre, à la même échéance, une proportion identique de 20 % de femmes parmi les officiers généraux.