La commission émet un avis très défavorable sur l’amendement n° 141.
Le futur porte-avions, comme l’actuel Charles de Gaulle, constituera un atout stratégique et diplomatique majeur pour la France. Cet outil remplira des fonctions essentielles : projection de puissance, maîtrise des espaces aéromaritimes, mise en œuvre de la dissuasion nucléaire, autonomie d’appréciation des situations, etc.
Avec la dissuasion nucléaire, la détention d’un porte-avions est l’un des attributs permettant à la France de tenir son rang de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Il s’agit également d’un atout pour la défense européenne, qui renforce le poids de la France dans l’Otan (Organisation du traité de l’Atlantique Nord) et fédère des coopérations internationales.
Ainsi, le financement du porte-avions de nouvelle génération est un point très positif de ce projet de LPM.
S’agissant des amendements identiques n° 142 et 220, qui visent à supprimer du rapport annexé la demande de lancement d’études de coûts pour un second porte-avions de nouvelle génération, la commission y est défavorable.
En effet, il est intéressant pour le Parlement d’avoir connaissance du coût global que représenterait l’acquisition d’un second porte-avions de nouvelle génération.
La commission émet donc un avis défavorable sur ces deux amendements.