Comme je l’ai déjà dit en commission, nous sommes en train de remédier à cette situation de plusieurs manières.
Premièrement, certains pays ont besoin non pas d’un attaché de défense mais d’un attaché d’armement. Il faut une approche globale du sujet si l’on veut pouvoir en comprendre les enjeux, car celui-ci implique une manœuvre de la direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS). Ainsi, sur le continent africain, pour toute une liste de pays, j’ai souhaité que ce soit un officier général de la DGA qui exerce les fonctions d’attaché d’armement. En effet, les besoins sont parfois plus précis que ceux auxquels pourrait répondre un attaché de défense.
Deuxièmement, selon les endroits, l’attaché de défense peut être résident ou non résident. Je considère qu’il faut revoir la situation en fonction de l’évolution des partenariats. En effet, dans certains cas, il est intéressant de disposer d’un officier supérieur à plein temps, alors que dans d’autres, au regard de la relation de défense qui existe, on peut s’interroger sur la nécessité de maintenir un tel poste. J’ai donc demandé une étude flash sur le sujet.
Troisièmement, sur le principe, je suis favorable à votre amendement. Quant à savoir si l’Estonie et Malte ont vocation à être traités de la même manière pour l’attribution d’un attaché de défense résident ou non résident, il semble que non. En ce qui concerne les pays baltes, pour ne prendre que cet exemple, compte tenu des événements en cours sur leur flanc oriental et de leur voisin frontalier, il est bien évidemment nécessaire de muscler notre dispositif.
L’avis est donc favorable.
Je reviendrai devant la commission pour vous rendre compte de l’exécution de ces évolutions.