Nous venons d’examiner, dans un esprit souvent empreint de sagesse, un projet de loi de programmation militaire dont le montant colossal – j’y insiste – de 413 milliards d’euros est à la hauteur des défis.
La France a besoin de son armée, d’une armée performante et en capacité à la fois de faire face aux nouvelles menaces et de répondre à ses engagements internationaux, y compris à l’échelle européenne.
À l’issue de l’examen de ce texte par le Sénat, nous pouvons nous satisfaire de certaines dispositions. Je pense notamment à la révision de la trajectoire budgétaire, à la sécurisation des ressources et aux mesures de soutien à notre industrie de défense adoptées en commission.
Je n’oublie pas non plus les améliorations concernant l’actualisation de la LPM, qui permettront d’associer – au bon moment et plus directement – le Parlement aux choix majeurs qui engagent notre outil de défense.
Derrière les grands équilibres budgétaires, se trouvent des hommes et des femmes qui font l’honneur de notre pays par leur engagement d’hier et d’aujourd’hui.
Quant aux militaires d’active et à ceux qui s’engagent au travers de la réserve ou d’un apprentissage militaire pour les plus jeunes, leur choix est conforté par une politique d’attractivité et de fidélisation plutôt volontaire.
Mes chers collègues, au-delà des désaccords que nous pouvons avoir sur certains volets du texte, le consensus républicain guide bien souvent le vote des crédits de l’armée.
Le groupe RDSE prendra une nouvelle fois ses responsabilités en votant le projet de loi de programmation militaire 2024-2030.