Les femmes concernées ont le plus souvent été abusées, mes chers collègues.
On leur a fait croire qu'elles allaient gagner de l'argent en tournant des images qui seraient diffusées très loin de chez elles, et elles découvrent que leur voisin y a immédiatement accès.
Certaines ont dû démissionner de leur poste, car elles ont été reconnues, par exemple par un client se présentant à l'accueil de la banque dans laquelle l'une d'entre elles travaillait.
En somme, on leur a menti.
Vous avez donc raison de dire que le contrat devrait être beaucoup mieux encadré, monsieur le rapporteur.
Et vous avez raison de dire qu'il faudra compléter cet amendement, monsieur le ministre. Et c'est justement la raison pour laquelle il convient de le voter, car cela vous incitera à retravailler ce dispositif pour faire en sorte qu'une solution soit trouvée à l'issue de la navette, afin que ces femmes n'aient plus à débourser jusqu'à dix fois ce qu'elles ont perçu pour obtenir le retrait d'un contenu. Il est fréquent, en effet, qu'on leur demande 5 000 euros quand on ne les a rémunérées tout au plus que 500 euros.
En règle générale, les femmes qui s'adonnent à ces pratiques sont dans le besoin. Nous devons les protéger et nous aurons tout le temps de la navette parlementaire pour le faire. Votons donc cet amendement, mes chers collègues !