Le deepfake est le nom de cet hypertrucage qui consiste à publier, sans le consentement d'une personne, un montage réalisé avec les paroles ou l'image de cette dernière, ayant un caractère pornographique et réalisable à l'aide de l'intelligence artificielle.
Ce nouveau fléau concerne, dans 99 % des cas, des femmes. Le Gouvernement s'est saisi de cet enjeu, mais des précisions sont nécessaires.
Ce sous-amendement vise à en apporter deux : d'une part, il tend à faciliter l'utilisation des moyens légaux pour déterminer les personnes responsables d'un tel acte ; d'autre part, il a pour objet de prévoir une sanction en conséquence, c'est-à-dire trois ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende, lorsque cet hypertrucage est publié via un service de communication au public en ligne.