En effet. Il vaudrait donc mieux charger l’agence France Trésor de faire ces opérations.
Deuxième « chiffre clé » : 44, 3 milliards d’euros. C’est le montant de la charge d’intérêts de la dette de l’État prévu par le projet de loi de finances, soit 96 % des crédits de la mission « Engagements financiers ». Ce montant a été révisé à la baisse, le 6 novembre dernier, dans le cadre de l’examen du projet de loi de programmation des finances publiques. À partir d’une nouvelle prévision d’inflation – 1, 5 % – et d’une nouvelle prévision concernant les taux d’intérêt à court terme – on se situe aujourd’hui à 3, 5 %-3, 6 % –, la charge de la dette s’établirait à 43, 1 milliards d’euros.
Sur la dette elle-même, je ne reprendrai pas les éléments chiffrés que j’ai indiqués mercredi dernier.
Pour la fin de 2008, la dette de l’État est estimée à 985 milliards d’euros et la dette publique représenterait 66, 2 % du produit intérieur brut, soit une augmentation de deux points supplémentaires de PIB par rapport à 2007.
Pour la fin de 2009, la dette publique devrait s’élever à 67, 9 % du PIB, mais, encore une fois, le plan de relance va intervenir et, par conséquent, un sommet très important sera atteint.