Le 9 décembre 2022, le Conseil d’orientation des politiques de jeunesse remettait le premier rapport d’étape sur le contrat d’engagement jeune, dans lequel il est écrit que le CEJ « doit devenir un droit inconditionnel garantissant une allocation permettant à chacun de subvenir à ses besoins fondamentaux – se nourrir, se loger, se vêtir, se soigner – sans aucune restriction de durée » et qu’« il est important de souligner que même si le jeune est mobilisé dans le cadre de son CEJ, le fait qu’il n’arrive pas à respecter le volume horaire prescrit peut entraîner des tensions et des sanctions et, donc, un sentiment d’échec.
« La peur de la sanction et de l’échec peut rendre le CEJ moins attractif pour certains jeunes et les professionnels susceptibles de les orienter vers le CEJ, ou de les accompagner dans le cadre du CEJ. »
Dès lors, pourquoi vouloir supprimer, au travers de l’article 2 de ce projet de loi, l’allocation mensuelle attribuée aux jeunes en cas de manquement à l’assiduité ? Nous ne le comprenons pas, raison pour laquelle nous demandons la suppression de cette mesure.