Au cours de nos débats, nous avons abordé la politique de la France en Afrique. À l’avenir, nous débattrons également de l’Otan. Aujourd’hui, nous disposons d’une armée complète et c’est une bonne chose, car les armes conventionnelles et la dissuasion nucléaire sont nécessaires. Mais, aujourd’hui, d’autres questions se posent clairement : que devons-nous faire concrètement, plus en profondeur, dans l’Otan ? Que mettons-nous sous le vocable de la politique européenne de défense ?
Ces enjeux sont devant nous. Le récent sommet de l’Otan a d’ailleurs donné lieu à un certain nombre de décisions relatives au soutien de défense supplémentaire à apporter à nos amis ukrainiens.
Avant de conclure, je souligne une nouvelle fois le travail accompli par nos deux chambres, en particulier par le président Cambon. Il a su, pendant plusieurs mois, associer l’ensemble des rapporteurs budgétaires et les représentants de tous les groupes ; je salue cette méthode et le remercie une fois de plus.
Monsieur le ministre des armées, je relève également votre capacité d’écoute et votre sens du dialogue : ces qualités nous ont permis de mener un travail « à l’ancienne »