Il faut supprimer les contraintes, les normes, les diagnostics, les études, les comités de suivi, les comités de pilotage, les dossiers… tout ce qui fait perdre du temps aux projets, tout ce qui coûte, tout ce qui use les élus. (Applaudissements sur les travées du groupe Les Républicains et sur des travées du groupe UC.)
Vous savez très bien que des éléments sont facilement retirables ; le débat de ce matin montre que nous les avons identifiés. On peut supprimer le plafond d’autofinancement à 20 % pour un projet dès lors qu’il est financé. On peut très bien envisager de récupérer la TVA la même année ; on le fait bien pour les entreprises et les commerces. On peut ne pas forcément conditionner la perception des avances au service fait, ce qui bénéficierait aussi aux trésoreries des collectivités.
Les élus ont besoin de ces messages, au moment où nous risquons de manquer de candidats pour s’occuper de nos si précieuses communes.
Donnons-leur l’espérance et les moyens de faire ce pour quoi ils s’engagent, de façonner leur ville de demain et de rendre le quotidien plus aisé !
Liberté, égalité, fraternité ; moins de papiers ! Faisons en sorte que la France de la paperasse fasse plus de place à la France de l’audace. Faisons urgemment le pari de la France de l’agilité, de la flexibilité, de la fluidité. C’est la France de la proximité, celle que nous côtoyons tous les jours. La France de la rapidité : c’est ce que nous voulons aujourd’hui !