Monsieur Muzeau, à votre tour, après M. Fischer, vous avez poursuivi le débat de l'été dernier. Or la réalité est aujourd'hui bien différente de celle que vous avez dépeinte.
Il est clair que nous amorçons actuellement le redressement des comptes de la sécurité sociale, notamment de ceux de l'assurance maladie puisque le déficit de cette dernière, qui était d'environ 13 milliards d'euros à la fin de 2004, sera ramené à 8 milliards d'euros à la fin de l'année en cours. C'est la première étape d'un redressement sur lequel nous nous sommes engagés devant la représentation nationale et que je réitère ici cet après-midi.
Par ailleurs, je confirme que nous ne rationnons pas et que nous ne rationnerons pas les dépenses de santé.