Monsieur le ministre, ne me demandez pas de confirmer ou non l’existence d’une dissuasion alternative. Nous proposons précisément de créer un lieu de réflexion à cette fin, un lieu qui permette de se poser cette question. Il faut nécessairement se la poser plusieurs décennies avant de mettre en œuvre d’éventuelles conclusions, parce que ce n’est pas en huit jours qu’on amende ce genre de choses. Il faut par conséquent réfléchir à de multiples scénarios, qui nous paraissent peut-être pour l’heure improbables. Je pense que cela en vaut la peine.
Si j’écoute votre discours jusqu’au bout, en somme, la dissuasion nucléaire marquerait la fin de l’histoire, …