Monsieur le sénateur, vouloir mettre plus de tonnes d’acier à la mer n’est pas le seul gage de sécurité pour les missions de la marine nationale de demain – je parle sous le regard de l’un de mes prédécesseurs, M. Longuet. C’est d’ailleurs pour cette raison – le chef d’état-major de la marine vous l’a dit – que nous sommes particulièrement allants pour ce qui concerne les moyens aériens de la marine nationale. Les mesures de surveillance, notamment en outre-mer, passent aussi par les airs.
Deuxième point : l’arrivée de la première corvette hauturière est prévue dans l’actuel projet de loi de programmation militaire, mais ne l’était pas dans la précédente LPM. En effet, elle répond à des besoins identifiés. Il est clair qu’il faudra poursuivre cet effort dans le projet de LPM pour les années 2030-2035.
Le troisième point concerne les bâtiments de transport légers (Batral). L’Assemblée nationale a souhaité réaliser des études pour faire émerger ce segment, bien connu jadis, mais plus lourd cette fois-ci. En effet, pour naviguer sur une mer agitée ou en haute mer, il faut que les tonnages des équipements soient suffisants.
L’amendement étant satisfait, du fait de l’adoption par l’Assemblée nationale d’un amendement relatif à ce sujet, j’en demande le retrait.