Il s’agit de mutualiser le sous-marin habité le Nautile entre l’Ifremer et le ministère des armées.
La stratégie de maîtrise des fonds marins du ministère des armées se concentre sur l’acquisition de véhicules autonomes non habités capables de descendre jusqu’à 6 000 mètres de profondeur.
Dans l’attente du développement d’une capacité souveraine, des drones norvégiens sont actuellement testés par la marine nationale. Or la France dispose en effet de compétences historiques dans le domaine des grands fonds marins, notamment grâce à l’Ifremer et à sa flotte océanographique française.
C’est l’Ifremer qui a permis de déployer récemment le Victor 6000, pour tenter de porter secours au submersible qui a dramatiquement disparu près de l’épave du Titanic.
L’Ifremer dispose également du Nautile, sous-marin habité capable de plonger à 6 000 mètres, qui a permis de réaliser de très nombreuses découvertes scientifiques. Or la marine nationale ne dispose pas en propre d’une telle capacité. Comme le Nautile constitue une ressource rare, sa mutualisation civilo-militaire ne peut être qu’encouragée.
Avis favorable.