Mes chers collègues, cet amendement a lui aussi pour objet les outre-mer.
Chacun de nos bâtiments dispose de sa propre capacité de surveillance, que ce soit de visu ou par radar. Mais, sur ceux qui ne sont pas à même d’embarquer des hélicoptères, la présence d’un drone permettra de surveiller de plus près ce qui se passe au-delà de l’horizon immédiat.
En ce sens, nous proposons une priorisation d’affectation des drones à mesure qu’ils entreront en service dans les bâtiments de la marine nationale, plus particulièrement dans ceux qui exercent des missions de souveraineté outre-mer.
C’est un enjeu important, qu’il s’agisse de la lutte contre les trafics, de la préservation de la ressource halieutique ou de la défense de l’environnement en général. Toutes les missions assumées par nos différents bâtiments, patrouilleurs ou frégates de surveillance ultramarine, sont ainsi concernées.