Le présent texte fixe un objectif d’au moins trente-cinq aéronefs au lieu des cinquante prévus par la loi de programmation actuelle. Une augmentation plus substantielle de la flotte pourra bien sûr être envisagée, non seulement pour préserver le programme à l’export, mais aussi et surtout pour répondre à nos besoins de projection, notamment vers l’outre-mer et à partir de celui-ci.
Mon cher collègue, vous soulignez les exploits que l’A400M a pu accomplir, en particulier lors d’opérations de rapatriement à partir de la Polynésie française. Fort de son large rayon d’action, cet appareil est particulièrement adapté à l’Indo-Pacifique.
Les dispositions de cet amendement devront certes être complétées par une étude et les infrastructures exigeront d’être adaptées pour faciliter ce type d’opérations. Pour autant, la commission émet un avis favorable.