Le dossier Exxelia est un bon exemple de ce que nous sommes capables de faire. Je vous invite à rencontrer le président de cette entreprise afin qu’il vous informe de la manière dont la situation évolue.
Cet exemple fait mentir ceux qui font de la récupération politique sur le sujet – je pense ici à certains élus d’un groupe politique qui n’est pas représenté au Sénat – et veulent faire croire que tout est fait pour brader les intérêts du pays. Or il n’y a pas de candeur, mais une volonté politique, et il y a même des outils qui fonctionnent bien.
L’amendement est intéressant. Je proposerai toutefois une modification rédactionnelle toute simple visant à remplacer le futur par un présent prescriptif, ce qui rendra mieux compte de ce que la DGA fait déjà.
Comme je l’ai déjà fait à l’Assemblée nationale, je salue également dans cet hémicycle l’engagement remarquable des équipes de la DGA et du ministère en général. Ce sont elles qui déclenchent l’alerte, y compris pour Bercy, et qui la documentent sur le terrain de la souveraineté ou bien qui font appel à la DAM quand cela touche à la dissuasion. Il existe un véritable réflexe au sein du ministère des armées et les équipes se mobilisent fortement sur ce sujet.
L’avis est favorable sous réserve de cette modification rédactionnelle.