Les épreuves de sélection organisées en vue de recruter des militaires sont essentielles à la bonne composition de nos armées.
Or il s’avère bien souvent, à l’issue de la visite médicale qui suit les épreuves de sélection, que l’on détecte chez les candidats un certain nombre d’inaptitudes.
Cet amendement vise à prévoir que les prérequis médicaux soient communiqués par le service de santé des armées aux candidats à l’incorporation avant le début des épreuves de sélection.
Il s’agit d’éviter, par exemple, que certains candidats venant des outre-mer ne soient en définitive obligés de repartir, ou que certains de nos concitoyens, qui ne respecteraient pas les prérequis, ne se déplacent pour rien. En d’autres termes, il s’agit d’éviter toute perte de temps inutile.
Il n’est évidemment pas question de demander au SSA de réaliser ces visites d’aptitude. Il s’agit simplement de trouver un dispositif qui nous permette d’être plus efficaces et qui soit moins coûteux pour nos armées.