Cet amendement vise à mettre l’intitulé du projet de loi en adéquation avec son contenu – c’est la moindre des choses !
Si l’instauration d’une planification industrielle à l’échelon régional va dans le bon sens, il est nécessaire que celle-ci soit orientée vers la décarbonation et la relocalisation des activités industrielles, par la consolidation des tissus industriels locaux concourant au développement durable.
Les gigafactories ne tomberont pas du ciel par l’effet de la seule volonté du Gouvernement : celles-ci s’inscriront dans un écosystème local.
Dans un contexte de raréfaction des ressources et d’accentuation des répercussions sur la santé humaine et sur la biodiversité qu’emportent les projets industriels, il est nécessaire que ce projet de loi définisse un cadre propice à une politique de réindustrialisation à la hauteur des enjeux sociaux, climatiques et de création d’emplois qui s’imposent à nous.
Si cela va sans dire, j’estime que cela ira encore mieux en l’inscrivant dans la loi et dans le code général des collectivités territoriales – c’est même impératif !
Pourquoi se priver de donner la priorité au tissu industriel existant et à ses adaptations possibles ? Il me semble que tel est l’enjeu premier de toute politique publique en faveur de la réindustrialisation de notre pays.
Cet amendement vise ainsi à inscrire ces objectifs essentiels, en complément des objectifs de lutte contre le changement climatique, de développement de l’exploitation des énergies renouvelables et de récupération, de pollution de l’air, de protection et de restauration de la biodiversité, de prévention et de gestion des déchets fixés par le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet).