En réponse à M. François Autain, président, qui a fait observer que certains médecins généralistes estimaient pourtant que le conditionnement en multidoses n'était pas un obstacle à l'organisation de la vaccination en cabinet, il a répondu qu'il ne partageait pas leur opinion. Il a de nouveau insisté sur le fait que les médecins généralistes auraient en revanche pu procéder à la vaccination des personnes à risque dont la liste aurait pu être ajustée au fur et à mesure des nouvelles connaissances sur le virus et de l'observation de l'évolution de celui-ci dans l'hémisphère sud : les femmes enceintes, les individus présentant des pathologies respiratoires particulières, les obèses...
a souhaité savoir pourquoi, dans ces conditions, le Gouvernement a malgré tout décidé de commander 94 millions de doses de vaccin, rappelant que Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports, avait avancé des arguments éthiques devant la commission d'enquête.