a indiqué qu'une étude récente, menée au Royaume-Uni, a mis en évidence trois des principales spécificités du virus A(H1N1)v : des taux d'attaque variables d'une région à l'autre dans un même pays, un nombre important de formes asymptomatiques et des formes graves observées chez des individus qui ne présentaient pourtant pas de risques particuliers. Plus que la question de la létalité du virus, ce sont ces formes graves parmi des patients en bonne santé qui devraient donner lieu à des études approfondies.
Il a, par ailleurs, fait référence à d'autres tests récents réalisés sur des animaux tendant à montrer que l'immunité « naturelle », suite à la contraction d'un virus grippal bénin, est plus élevée que l'immunité vaccinale. Ce constat avait déjà été observé lors de l'épidémie de grippe espagnole de 1918 et tend à relativiser l'efficacité de la stratégie vaccinale en cas de pandémie.