a indiqué qu'il était réservé sur l'efficacité de la pharmacovigilance. Comme il l'a rappelé lors de son exposé liminaire, en s'appuyant sur l'exemple du vaccin BCG intradermique, la pharmacovigilance a en effet tendance à sous-estimer les pathologies dues à la prescription de certains médicaments. En ce qui concerne les vaccins contre la grippe A(H1N1)v, il n'y a manifestement pas eu de cas de syndrome de Guillain-Barré. Mais, il convient de rester prudent sur les autres types d'effets secondaires possibles.
Il s'est inquiété des risques pour la protection de la population si, comme la Commission européenne le propose, les Etats membres de l'Union européenne confiaient la pharmacovigilance aux industriels.