a tout d'abord indiqué que Jalma était une société de conseil privée spécialisée dans les questions relatives à la problématique du financement de la santé. Ses clients sont des organismes de sécurité sociale, des mutuelles, des institutions de prévoyance. Elle n'a aucun lien financier avec l'industrie pharmaceutique et ne compte pas non plus d'entreprises de ce secteur parmi ses clients.
Quant à savoir si l'on peut créer un effet barrière en vaccinant une partie de la population, M. Mathias Matallah, tout en rappelant qu'il n'était pas médecin, a exprimé des doutes sur la possibilité de calculer la proportion de la population à vacciner. Ne risque-t-on pas de le faire en s'appuyant sur des statistiques peu fiables, ou en tirant d'un modèle théorique des conclusions trop rapides ?
Pourrait-on, par exemple, en présence d'un virus très pathogène, prendre le risque de ne vacciner que 30 % de la population ? Il semblerait plus indiqué, en face d'un danger de pandémie grave, de s'attacher à définir la stratégie la plus efficace et de tenir compte, aussi, des attentes de la population.