a précisé que les autorités ne disposaient d'aucune connaissance précise sur le moment où le virus attaquerait la France. Dès le mois de mai, cependant, plusieurs Etats de l'hémisphère Nord, dont le Royaume-Uni, le Canada et l'Espagne, avaient connu des cas de grippe A H1N1. Il paraissait donc possible que le virus arrive en France avant l'hiver. C'est cette inquiétude qui a poussé les autorités à négocier avec les laboratoires des calendriers prévisionnels de livraison des vaccins permettant d'engager la vaccination le plus rapidement possible avant le pic épidémique. Il est vraisemblable que certaines des mesures qui ont été prises, comme la fermeture de classes en Ile-de-France, ont eu un effet retardateur sur le pic épidémique.