a insisté sur le fait qu'il était très difficile d'engager une démarche de protection partielle de populations cibles face à un virus grippal qui ne s'attaquait pas aux mêmes populations que la grippe saisonnière. Le choix d'offrir à tous ceux qui le souhaitaient la possibilité de se faire vacciner était donc justifié d'un point de vue médical aussi bien qu'éthique.
Elle a par ailleurs observé que la France est le seul pays à disposer de chiffres fiables - et sans doute même minimisés - sur son taux de vaccination. En effet, les vaccinations sont comptabilisées à partir du nombre de coupons renvoyés. Les autres pays procèdent à des estimations qui, en France, conduiraient à évaluer à 16 millions le nombre des personnes vaccinées. L'Etat organisera néanmoins une évaluation de la politique de santé publique.