a indiqué qu'avant la pandémie, l'AFSSAPS a estimé possible, dans le cadre du contrôle des stocks stratégiques de produits de santé détenus par l'Etat, une utilisation du Tamiflu au-delà de sa durée de péremption de cinq ans.
S'agissant de l'oseltamivir, il a indiqué devoir vérifier si la commission d'AMM a été ou non saisie de ce sujet. Il a précisé que la décision de modifier les conditions de prescription de l'oseltamivir à titre préventif - une dose complète au lieu d'une demi-dose pendant une durée limitée de cinq jours - a été prise compte tenu, d'une part, de la diminution des résistances que permet la prescription à titre préventif et, d'autre part, du fait qu'en règle générale, dans le cadre des traitements préventifs, des doses complètes sont utilisées.
En ce qui concerne la pharmacovigilance, il a rappelé qu'il existe une responsabilité de base en la matière du fabriquant du produit de santé, tout en reconnaissant que celle-ci ne peut reposer uniquement sur les travaux des laboratoires.